Fanny Cerrito

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Fanny Cerrito
Fanny Cerrito dans Le Violon du diable (1849).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Conjoint
signature de Fanny Cerrito
Signature
Tombe de Fanny Cerrito au cimetière de Montmartre

Fanny Cerrito, née Francesca Teresa Giuseppa Raffaela Cerrito le à Naples[1] et morte le à Paris 16e[2], est une danseuse italienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gemma (1854). Frontispice du livret (Bibliothèque nationale de France).

Formée à l'école du Teatro San Carlo de Naples, elle se perfectionne auprès de Jules Perrot, Carlo Blasis et Arthur Saint-Léon, qu'elle épouse le à l'église des Batignolles.

Remarquée dès ses débuts en 1832, elle poursuit sa carrière à Vienne, Milan, Londres, Paris, Saint-Pétersbourg et Moscou. Elle quitte la scène en 1857.

À Paris, elle connaît la consécration aux côtés de son mari, notamment dans La Fille de marbre (1847), Le Violon du diable (1849) et Pâquerette (1851). Elle collabore souvent à la chorégraphie des ballets qu'elle interprète, comme La Vivandière (1844), ou la réalise dans sa totalité, comme dans le cas de son ballet le plus célèbre, Gemma (1854), sur un livret de Théophile Gautier et musique du comte Nicolò Gabrielli.

Elle fait partie de la grande famille des ballerines romantiques avec, entre autres, Marie Taglioni, Fanny Elssler, Carlotta Grisi et Emma Livry, et excelle particulièrement dans les danses de caractère.

Elle serait la grand-mère du sculpteur Paul Belmondo et l'arrière-grand-mère de la danseuse Muriel Belmondo et de son frère, l'acteur Jean-Paul Belmondo.

Elle est inhumée au cimetière de Montmartre dans la 5e division, avenue de Montebello. Elle repose avec sa mère, Mariane d'Alifa, veuve de Raphaël Cerrito, née à Naples, décédée à 82 ans le à Paris 16e. La tombe donne les dates suivantes pour Fanny Cerrito : 1819-1909.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1841 : Amor’s Zögling, divertissement anacréontique pour le Kärtnertor Theater de Vienne[3]
  • 1843 : Il Lago delle Fate au Teatro Alibert de Rome
  • 1843 : Ondine ou la Naïade, co-chorégraphe : Jules Perrot[4] (Londres)
  • 1845 : Rosida, ou les Mines de Syracuse au Her Majesty’s Theatre (Londres)
  • 1845 : Alma ossia la figlia del Fuoco au Teatro Apollo de Rome - co-chorégraphe Filippo Izzo
  • 1854 : Gemma à l'Opéra de Paris

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Acte de naissance de Francesca Teresa Giuseppa Raffaela Cerrito (page de droite) de la page 182 du registre d'état-civil des naissances de l'année 1817 du quartier Montecalvario de la commune de Naples », sur antenati.san.beniculturali.it, (consulté le ) - Note. L'acte a été rédigé le 13 mai 1817 et elle est née le 11 mai 1817.
  2. Acte de décès à Paris 16e, n° 881, vue 21/31.
  3. Vannina Olivesi, « Fanny Cerrito chorégraphe. La réception de Gemma dans la presse parisienne (mai-juin 1854) » in Recherches en Danse, Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse, 3, 2015.
  4. Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la Danse, Larousse, 2008, entrée Ondine ou la Naïade

Sources biographiques[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire général de biographie contemporaine française et étrangère / par Ad. Bitard, (en ligne)
  • Dictionnaire de la danse / sous la dir. de Philippe Le Moal (en ligne)
  • Article du Figaro sur plusieurs colonnes et deux pages, « avenir de l'Opéra », avec les artistes et les salaires (en ligne)
  • Ces demoiselles de l'Opéra ; 1887 ; pages 179 à 182 (en ligne)
  • Dictionnaire universel des contemporains ; Gustave Vapereau ; 1880 (en ligne)
  • Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy ; 1908 ; la tombe de Fanny Cerrito à Montmartre (en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]